#Respectmutuel Vidéo 1: La Déclaration
« Semer des graines pour en récolter les résultats plus tard »
« Le meilleur scénario pour une Société plus sûre, c’est le respect mutuel », tel est le slogan des nouvelles vidéos dédiées au #RespectMutuel réalisées avec l’appui de la société Bridgeneers. En ce début du mois de septembre, nous avons choisi de vous dévoiler la première capsule à travers le témoignage du premier inspecteur Erik Vercammen (ZP Gand). Celui-ci a prêté son image à plusieurs vidéos. Rencontre.
A l’occasion des deux ans du lancement de la campagne #Respectmutuel, la Commission Permanente de la Police Locale (CPPL) et la Direction de la communication (CGC) de la Police Fédérale ont décidé de réaliser plusieurs courtes vidéos grâce au financement du service social de la police (SSD) et à la collaboration de la société Bridgeneers.
La première vidéo a pour cadre un commissariat de police. On y retrouve une dame venue porter plainte pour un vol de vélo, suivie d’une victime de violences conjugales. Cette dernière est reçue en urgence pour déposer sa plainte, à la stupéfaction de l’autre femme, arrivée pourtant la première. Cependant, la personne à l’accueil la rassure : elle sera aidée aussi, mais il lui faut comprendre qu’il existe certaines urgences…
Le premier inspecteur Erik Vercammen a fait partie du casting de cet épisode et a adhéré au projet avec plaisir. « Je travaille pour la police depuis septembre 2000. J'ai senti qu'il était temps pour les gens d‘enfin connaître le visage qui se cache derrière l'uniforme. J'ai donc tout d’abord participé activement à la série en ligne 'FRAMED' (vidéo 1) (récompensée par le Réseau intersection) et au projet Gantois « connecting sports », qui nous permet de nous retrouver sur un ring de boxe, sous la houlette d’un merveilleux entraîneur. Grâce à ce projet, j’ai pu mieux comprendre la jeunesse et j’ai une relation encore meilleure avec mon fils de 20 ans ! »
La discussion avant tout
Lorsqu’on lui a présenté le projet de vidéos #RespectMutuel, Erik a donc dit oui sans hésiter une seconde. « La police a besoin de jeunes et doit comprendre qu'il faut semer des graines parmi eux. Nous pourrons en récolter les résultats dans le futur. Et pas seulement en matière de recrutement.»
Erik a d’ailleurs déjà eu l’occasion, à de nombreuses reprises, de discuter avec eux. « Je l’ai notamment expérimenté avec une trentaine de jeunes de Bruxelles qui venaient déranger les Gantois dans le centre récréatif de Blaarmeersen. J’ai été poli et calme dans la discussion et ils ont senti du respect. Ils m’ont finalement remercié pour notre échange », confie Erik, 52 ans. « Peut-être me voient-ils comme une figure paternelle avec une mentalité de jeune ? », s’amuse-t-il.
Le policier en est en tout cas convaincu : la discussion est le maître-mot pour un mieux vivre ensemble. « Nous ne devons pas être trop répressifs. Le dialogue et la gestion négociée de l’espace public sont les meilleures formules ».
