« Des gens passionnés, flexibles et avec un grand sens du devoir »

En ce mois de septembre, nous poursuivons notre rubrique dédiée à l’Employer Branding, dans le cadre du calendrier 2023. Ce mois-ci, la Direction de la logistique (DRL) est mise à l’honneur. Deux de ses membres nous expliquent toute la diversité de leur direction.  

« Des gens passionnés, flexibles et avec un grand sens du devoir »

La présence de la Direction de la logistique se marque à tous les niveaux de la Police Fédérale et pourtant, ses collaborateurs restent pour le moins méconnus. « Au total, notre tableau organique se compose de quelque 550 personnes », entame Maxime Fellahi, chef du service Real Estate à la Direction de la logistique. « Pour résumer, je dirais que nous nous occupons de tout le matériel qui concerne les policiers, sauf ce qui est de l’ordre de l’ICT, géré par la Direction de l’information et des moyens ICT, et du très spécifique, qui est géré directement par les directions générales concernées. »

La Direction de la logistique se charge ainsi de la composition de l’équipement des policiers de A à Z ainsi que de son entretien : uniformes, armes, véhicules, infrastructures et matériels divers non spécialisés. « Nous collaborons toujours avec le cadre opérationnel et des spécialistes des matières pour chaque direction générale. Les Directions de coordination et d’appui déconcentrées sont aussi pour nous des partenaires de premier plan entre le niveau local et fédéral. » La DRL est également centrale de marché (pour l’achat de véhicules, par exemple) et d’achat (pour l’uniforme de base, notamment) pour la Police Locale.

Pour garantir la qualité du matériel, la DRL met notamment en place des commissions d’évaluation du matériel. « Par exemple, Kate, qui se trouve au centre de la photo du calendrier, est Technical Engineer. Elle veille à l’équilibre, au confort, à la résistance et à la sécurité de l’uniforme. Elle évalue avec le monde policier la qualité des uniformes avant leur mise sur le marché », détaille Rosetta Collura, conseillère au niveau de la coordination.

 

Très peu d’opérationnels

Une des particularités de la DRL reste certainement le fait qu’elle compte très peu d’opérationnels dans ses rangs. « Nous en avons par exemple à l’entrée des complexes pour assurer la surveillance. Pour le reste, je dirais que nous sommes plus de 90% de membres du personnel civil. Mais en fonction des besoins, nous faisons bien évidemment appel à des opérationnels », précise Maxime Fellahi.

Criminologue, psychologues, historiens, politologues, ouvriers, architectes, ingénieurs, menuisiers, personnel d’entretien, armuriers, … Les profils sont très larges et variés au sein de la DRL, avec un équilibre quasi parfait entre hommes et femmes et une grande diversité d’origines. « Pour être membre de notre direction, il faut avant tout une certaine curiosité et oser s’immerger dans les dossiers, s’intéresser. Cependant, les profils se spécialisent toujours davantage, c’est le cas par exemple des ingénieurs textiles qui peuvent garantir l’ergonomie et la sécurité d’un équipement. C’est indispensable car la sécurité et le bien-être des opérationnels restent le fondement de nos métiers. Pour cela, nous travaillons notamment beaucoup avec la Direction interne de prévention et de protection au travail (CGWB) et les comités de prévention. »

 

Se faire connaître

Les profils techniques (mécaniciens, peintres, électromécaniciens, …) et les ingénieurs sont particulièrement recherchés par la DRL. « Le problème, c’est qu’il existe une pénurie d’offre sur le marché pour ces personnes et on y ajoute une certaine méconnaissance des fonctions civiles au sein de la police. C’est pour cela que nous essayons de nous faire connaître lors d’événements comme le 21 juillet, où nous étions présents avec une dépanneuse dans le défilé et sur le stand JobPol pour présenter nos métiers », indique Rosetta Collura.

 

« On participe à notre manière aux missions »

Que diraient Rosetta et Maxime aux citoyens pour les convaincre de rejoindre la DRL ? « Tout d’abord, notre organisation en général prône des valeurs fortes comme le respect. De plus, à la DRL, nous avons un réel impact, même s’il est indirect, sur nos collègues policiers et donc sur la société en général. En sortant simplement dans la rue, nous pouvons voir concrètement nos réalisations, qu’il s’agisse  des véhicules ou encore des équipements des policiers. De plus, nous pouvons compter sur un vrai équilibre vie privée-vie professionnelle », confie Rosetta.

En outre, les matières progressent constamment. « Nous sommes toujours dans la dynamique. La police évolue avec la société et c’est une grande richesse », complète Maxime, qui se considère comme un privilégié. « Je suis politologue de formation et la police était mon premier employeur, je m’y sens vraiment bien. »

Si Rosetta et Maxime ont accepté de témoigner, c’est avant tout comme porte-paroles de leurs collègues. « Ce sont des personnes qui bien souvent préfèrent rester dans l’ombre mais qui méritent qu’on s’intéresse à eux. On ne les voit pas et ils ont pourtant un rôle précieux à jouer », expliquent-ils.

« Il y en a vraiment qui sont extraordinaires et parviennent à résoudre des problématiques avec très peu de budget et de manière créative.  Nous avons beaucoup de chance de pouvoir compter sur des collègues passionnés, flexibles et qui ont le sens du devoir », termine Maxime.

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