Cybersécurité : Les escrocs utilisent le monde du voyage pour vous arnaquer

Chaque année, des milliers de bagages sont oubliés dans les aéroports. Il n’en fallait pas moins aux pirates pour saisir l’occasion. « Nous pouvons imaginer que les bagages contiennent des vêtements, des ordinateurs ou encore des appareils photo. Une situation qui va permettre à des arnaqueurs de cibler les utilisateurs de Facebook qui sont à la recherche d’une bonne affaire », expose le commissaire Olivier Bogaert. 

Une étude nous précise qu’un faux compte au nom de l’aéroport Paris-Charles de Gaulle a été créé avec un message indiquant : « L’aéroport se décharge de son stock et vous vend les bagages perdus pour 1,95€ » et que « toutes les valises sont remplies d’objets divers et d’appareils électroniques presque neufs ».

Les intéressés sont invités à se rendre sur un site et à fournir des informations personnelles et notamment leurs données bancaires pour récupérer les bagages. « Le souci, c’est que les différents messages qui s’affichent sur ce faux compte sont marqués comme sponsorisés. S’ajoutent de faux commentaires qui vont évidemment mettre en confiance celles et ceux qui découvrent cette offre. Alors, ne soyons pas naïfs, il est bien possible que les noms d’autres aéroports comme Zaventem ou Charleroi, soient utilisés pour cette même technique. »

Important

Avant tout, ne soyons pas dupes : un aéroport ne proposera jamais une vente de bagages sur une page Facebook. En outre, la revente d’un objet perdu doit se tenir dans un cadre contrôlé et le public n’y a pas accès.

« Le souci, c’est que le secteur du voyage est très souvent ciblé par les arnaqueurs. Ils vont créer de faux comptes en proposant des tickets de voyages pour seulement quelques euros. Ryanair en a d’ailleurs été la cible en juillet dernier avec une offre qui proposait une carte cadeau valable 6 mois pour seulement 2 euros. Donc, soyez toujours prudents avant de réagir », termine notre commissaire.

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• Plan national de sécurité 2022-2025 - Le sujet de cet article s’inscrit dans la lutte contre le phénomènePiratage, sabotage informatique, fraude informatique et escroquerie sur Internet