Belgium's Most Wanted
Le Fugitive Active Search Team de la police fédérale (FAST) lance un site web répertoriant les criminels condamnés les plus recherchés. 'Belgium's most wanted' est en ligne depuis aujourd'hui et compte à présent 20 des criminels condamnés les plus recherchés.
Avec ce site, le FAST compte sur l'aide du public, pour pouvoir procéder à l'arrestation des criminels en fuite les plus recherchés. Le FAST attirera l'attention des médias sur chaque nouveau nom de la liste, ce qui remettra les fugitifs en lumière. L'objectif est d'obtenir des indices (de manière anonyme ou non).
Il s'agit ici exclusivement de condamnés en fuite, de personnes reconnues coupables de délits graves par un tribunal pénal belge, et donc pas de suspects en fuite qui doivent encore faire l'objet d'une enquête pénale. "Actuellement, nous comptons en Belgique environ 1700 criminels en fuite", explique le commissaire Martin Van FAST Les 'Belgium's Most Wanted' sont en ligne 2 Steenbrugge, le chef de service du FAST. "Nous avons donc plus que l'embarras du choix pour mettre à jour le site web. Comment décidons-nous qu'un fugitif doit figurer dans la liste Most Wanted ? Nous nous basons sur un certain nombre de critères de sélection. Ainsi, l'intéressé doit avoir été condamné à une peine de prison d'au moins 3 ans et doit faire l'objet d'un mandat d'arrêt international. L'accord du magistrat est évidemment aussi indispensable."
Ce site est également un signal, tant à l'égard des victimes et de leur famille que des collègues qui ont contribué d'une manière ou d'une autre à la condamnation de ces criminels, pour indiquer que la police n'oublie pas ces individus dangereux et les recherche activement 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Ou comme le souligne le commissaire Martin Van Steenbrugge: "Le FAST n'oublie jamais."
Depuis 1999, le FAST a pour mission de réduire le nombre de condamnés en fuite en les recherchant activement afin de les arrêter. Cette mission contribue à l'optimalisation de la politique des poursuites, ce qui augmente le sentiment de sécurité des citoyens, et en particulier des victimes. "Une société qui ne met pas derrière les barreaux les personnes condamnées, désavoue son système judiciaire", conclut le commissaire Martin Van Steenbrugge.