Une nouvelle étape franchie afin de permettre à la Police de Bruxelles Nord de s’équiper de bodycams sur le terrain

La Zone de Police Bruxelles Nord a procédé à l’acquisition de bodycams, ou caméras piéton, en vue de doter ses services opérationnels de première ligne en uniforme. Ce moyen, porté ostensiblement, a vocation à enregistrer les interventions de toute nature susceptibles de générer des tensions. Le déploiement dans les unités se fera progressivement à partir du mois de mai 2022.

Bodycam@PolBruNo

« Après une phase test concluante menée durant le premier trimestre 2021, notre zone de Police a procédé à une première commande de 70 bodycams afin de lancer une phase de déploiement au sein des unités de première ligne en uniforme » explique Cécile Jodogne, présidente du collège de police et bourgmestre ff de la commune de Schaerbeek.

Afin de permettre l’utilisation de ces bodycams sur le terrain, la Zone de Police a soumis aux conseils communaux compétents sur son territoire une demande d’autorisation pour l’installation et l’utilisation de bodycams, « Il s’agissait de la dernière étape légale à passer et elle a été votée dans les trois conseils communaux compétents pour le territoire de la zone de police » se réjouissent Ridouane Chahid et Emir Kir, respectivement bourgmestre ff d’Evere et de Saint Josse.

PolBruno finalise encore la configuration technique et la formation de ses policiers avant de lancer le déploiement des caméras piétonnes dans les unités. Celui-ci devrait se fera progressivement à partir du mois de mai 2022.

Une information plus complète sur les modalités concrète d’utilisation des bodycams sera proposée dans le courant du mois de mai, à la fin du processus de mise en place.

Pourquoi des bodycams ?

Portées de manière visible sur le gilet pare-balle, ces bodycams permettront l’enregistrement vidéo, l’enregistrement audio, la prise de photographies ainsi que la conservation des données de localisation.

Par l’utilisation de ces caméras, la Zone de Police souhaite atteindre plusieurs objectifs :

  • Renforcer le professionnalisme des interventions policières et favoriser la transparence de celles-ci.
  • Améliorer le rendre-compte des interventions policières à l’égard des autorités de police administrative et judiciaire, ainsi que dans le cadre des plaintes contre la Police.
  • Apaiser les relations entre les intervenants policiers et leurs interlocuteurs selon le principe de la désescalade en informant préalablement ces derniers de l’enregistrement de leurs faits, gestes, propos,…
  • Sécurité des fonctionnaires de police : réduire le nombre de faits de violence.
  • Augmenter la qualité et étayer les constatations d’infractions en augmentant le recours à des constatations matérielles (par exemple, dans le cadre de faits de violence intrafamiliales).