Ca flashe sur la zone!

Avec 534 contrôles de vitesse et 10.117.662 véhicules contrôlés en 2018, la lutte contre les excès de vitesse est une priorité de la zone de police Bruxelles Nord. « La population de notre zone nous a fait savoir via notre sondage biannuel que nous devions agir dans la lutte contre la vitesse excessive sur le territoire de notre zone », indique le commissaire divisionnaire Frédéric Dauphin, chef de corps de la police locale de Schaerbeek, Evere et Saint-Josse-ten-Noode. « La vitesse est un facteur d’insécurité mais également un élément aggravant lors d’un accident de roulage. »

Ca Flashe sur la zone!

De plus, en 2018, la police locale a verbalisé 24.068 véhicules pour un excès de vitesse. 15.019 d’entre eux, soit 63% des infractions constatées, dépassaient d’au moins 14 km/h la vitesse légale (30 ou 50 km/h). Ainsi nos services ont verbalisé un véhicule à 88 km/h dans la Rue Van Oost (zone 30) en semaine à 16h00, un automobiliste à 93 km/h sur la Rue Royale Sainte-Marie et à 106 km/h sur l’Avenue Jules Bordet en semaine à la sortie des classes, une voiture à 161 km/h sur le Boulevard Leopold III (zone 50) en semaine à 10h00, ou encore un autre à 131 km/h sur le Boulevard Lambermont (zone 50) en pleine nuit en semaine.

Habituellement, la police lutte contre la vitesse au volant en intensifiant ses contrôles radars en partant du postulat que les automobilistes adapteront leur comportement infractionnel en fonction de leur perception du risque d’être contrôlé. En gros, plus le risque pour l’automobiliste d’être contrôlé est perçu comme élevé, plus il respectera la vitesse légale.

C’est pourquoi, la zone de police a tout d’abord renforcé son dispositif utilisé dans le cadre de la lutte contre la vitesse. Il se compose actuellement de 9 poteaux fixes, 2 radars mobiles, le radar tronçon Boulevard Léopold III, de plusieurs radars préventifs et du radar Lidar mis à disposition par la Région bruxelloise.

En outre, la police locale a renforcé ses équipes radars. De 2 policiers affectés à ce service en 2017, le service est passé à 10 policiers depuis le 1er septembre 2018. Après une période de formation, le service est maintenant pleinement opérationnel.

« La violence routière est en augmentation partout à Bruxelles, ce n’est pas un phénomène propre à Schaerbeek ni à la zone. Nous souhaitons une politique forte tant au niveau prévention qu’au niveau des contrôles et de la répression. J’ai demandé à la police de mettre en œuvre un plan ambitieux qui aujourd’hui porte ses fruits, même si nous devons viser encore plus de résultats » souligne Bernard Clerfayt, président du collège de police.

 

« Ces efforts ont permis de multiplier par deux le nombre de véhicules contrôlés entre 2017 et 2018. » explique le chef de corps de la zone Bruxelles Nord. « Mais, malgré cela, nous avons dû constater que sur certains axes les vitesses enregistrées restaient élevées. Nous devions adapter notre stratégie. C’est ainsi qu’est né le projet Axes Prioritaires ».

Le projet Axes Prioritaires.

La zone de police a identifié sur son territoire 6 axes sur lesquels le service radar va flasher en top priorité. Ces axes ont été choisis sur base du nombre d’excès de vitesse constatés par le passé, l’intensité des excès de vitesse constatés, le nombre d’accidents avec blessés, la présence d’écoles aux alentours ou d’autres usagers vulnérables.

Sur la commune de Schaerbeek, ces axes sont, en zone 30, la Chaussée de Helmet, la Rue Royale Sainte-Marie et la Rue Van Oost, ainsi qu’en zone 50, la Chaussée de Louvain. Sur la commune d’Evere, l’Avenue Jules Bordet (zone 50) et, sur la commune de Saint-Josse-ten-Noode, la Rue Royale (zone 50) ont été identifiés comme des axes prioritaires.

Depuis octobre 2018, au minimum 1 contrôle radar par semaine est organisé sur chacun de ces axes prioritaires. Une intensification ciblée des contrôles sur ces axes est donc organisée en plus des contrôles sur le reste du territoire de la zone. L’objectif étant de faire changer le comportement des automobilistes sur ces axes et de faire tendre leur vitesse vers la vitesse légale.

« Toutefois, force est de constater que si ces contrôles ne sont pas rendus visibles, le changement de comportement souhaité prendra beaucoup de temps. C’est pourquoi, nous avons décidé d’accompagner cette intensification des contrôles d’une campagne de communication sur les réseaux sociaux et dans les journaux communaux afin d’amplifier l’impact de ces contrôles auprès de la population. » conclut le chef de corps. « Alors, à bon entendeur : levez le pied ! ça flashe sur la zone de police ! »

 

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