J'aurais bien aimé commencer avec un discours positif. Mais en regardant rétrospectivement vers 2015, je vois une année qui ne s'est pas du tout déroulée comme prévu. 2015 a commencé dans la terreur et s'est terminée dans la terreur. Terreur commise principalement par des jeunes issus de notre propre société. Non, 2015 n'a pas été une année joyeuse.
Ce climat de terreur a naturellement eu une grande influence sur le travail policier. Les circonstances dans lesquelles les policiers doivent exercer leur métier sont souvent difficiles ; ils sont menacés et leur travail est constamment sous la loupe des média.Dans une démocratie, il est normal que la population soit critique, mais la police est présente jour et nuit pour protéger le citoyen, offrir de l'aide et maintenir l'ordre.
Nous l'avons à nouveau prouvé lors de la menace terroriste de 2015. Malgré les heures supplémentaires, les changements de service, les refus de congé,… aucune plainte venant du personnel ne s'est fait entendre. Lorsque les écoles bruxelloises ont du fermer suite à des craintes de menaces terroristes, les membres du personnel ont du eux aussi trouver des solutions pour leurs enfants. Quand les écoles ont réouvert, ils ont du composer avec des réajustements d'horaires et solliciter leurs parents, familles, amis pour aller chercher leurs enfants à l'école. Il a été frappant de constater que l'absentéisme du personnel a été minime voire même plus bas qu'en temps normal.
Je souhaite donc aussi féliciter tous les membres du personnel pour leur conscience professionnelle. Pour leur compréhension face aux mesures qui ont été prises et pour avoir fait ce que l'ont attendait d'eux.