Rentrée des classes – actions de sécurité routière – Zones 30 aux abords immédiats des écoles

Nous l’avions annoncé partout, cette action de sécurité routière durant les 15 premiers jours de la rentrée des classes (tous types d’enseignement confondus) et notamment le contrôle du respect des zones 30 aux abords immédiats des écoles.

Les résultats définitifs viennent de tomber et ils sont particulièrement édifiants.

Du 29 août au 12 septembre, ce sont pas moins de 1.173 conducteurs qui se sont vus verbalisés pour ne pas avoir respecté la limite maximale de 30 km/h aux entrées et sorties des classes sur ce pour l’ensemble des communes de Charleroi.

Le record de la vitesse la plus excessive avec pour conséquence une convocation devant le tribunal de police revient à un conducteur flashé à 80 km/h dans la zone 30 comprise entre une école maternelle et des groupes scolaires qui accédaient à la piscine toute proche.

La vitesse moyenne de l’ensemble des véhicules contrôlés se situe dans une fourchette entre 38 et 45 km/h, ce qui semble indiquer que les conducteurs n’ont pas intégré la notion de « Zone 30 » aux abords des écoles.

Nous allons donc continuer nos contrôles de vitesses à ces endroits où les enfants doivent pouvoir circuler en toute sécurité et tout conducteur doit pouvoir s’arrêter le plus vite possible si un enfant traversait, par exemple.

Petit rappel simple :

La distance d’arrêt comprend la distance de réaction (entre l’incident et la pression de la pédale de frein) + la distance de freinage (jusqu’à l’arrêt du véhicule)

Sur sol sec (mouillé c’est encore plus long !) :

-         À 30 km/h, vous pourrez vous arrêter au bout de 13,5m après détection de l’enfant qui traverse ;

-         À 50 km/h vous vous arrêterez au bout de 27,5 m ;

-         À 80 km/h vous mettrez 56 m !!!

Jean-Christophe HORION, 1er Substitut en charge du parquet de police de Charleroi ajoute : « En cas de vitesse dite supérieure soit plus de 30 km/h au-delà de la vitesse autorisée (61 km/h en l’occurrence), l’infraction est portée devant le tribunal de police qui, outre l’amende ( de 10 à 500 euros multiplié par les décimes (x8)) le tribunal devra obligatoirement condamner à une déchéance du droit de conduire d’au moins 8 jours à 5 ans). En cas de récidive aggravée (autre infraction grave commise dans les 3 ans précédents) la sanction sera d’une déchéance de 3 mois minimum ainsi que de l’obligation de repasser 4 examens de réintégration à la conduite.

Une attention importante est apportée à ces infractions au regard de leur dangerosité et leur particularité. »