Une lutte commune contre le trafic des animaux de compagnie
A l’occasion de la journée mondiale des animaux, ce 4 octobre, la Police Fédérale souhaite attirer l’attention sur le commerce illégal des animaux de compagnie, et plus particulièrement des chiens et des chats.
Le Centrex FUPHEC est un service de la Direction générale de la police judiciaire fédérale (DGJ/DJSOC/Intelligence/Centrex/FUPHEC) combattant la criminalité organisée et/ou systématique, liée à la santé publique ainsi qu'à l’environnement, et générant un gain financier. Dans le cadre de la lutte contre le trafic des animaux de compagnie, la FUPHEC collabore, entre autres, avec l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA), les services régionaux du bien-être animal, les douanes et le projet européen EMPACT (European Multidisciplinary Platform Against Criminal Threats - la plateforme pluridisciplinaire européenne contre les menaces criminelles).
Un trafic international aux diverses répercussions
Dans l’Union européenne, un peu plus de 40 % des ménages possède un animal de compagnie. L’élevage et la vente de chats et de chiens représente dès lors une activité économique importante et lucrative. Bien qu’une partie de la demande soit satisfaite par les éleveurs agréés ainsi que par l’importation légale, une part importante est malheureusement couverte par le commerce illégal d’animaux de compagnie.
Les importations illicites vers la Belgique et les pays voisins ont lieu principalement depuis des pays d’Europe de l’Est. Parmi les fraudes constatées : falsifications systématiques de documents d’identification, transports et commerces non déclarés, faux vétérinaires, …
Outre des répercussions sur la santé et le bien-être des animaux de compagnie, les mouvements illégaux et organisés présentent des risques sanitaires majeurs. En effet, les animaux sont très souvent non vaccinés contre, par exemple, la rage, une maladie qui épargne notre pays depuis 2001 mais pour laquelle 47 cas ont été signalés en Europe entre janvier et septembre 2024 (source : AFSCA). Les trafics d’animaux de compagnie entraînent également des conséquences sur le plan économique, en raison de la concurrence déloyale pour les éleveurs, de l’évasion fiscale et des revenus non déclarés.
Comment éviter de contribuer au commerce illégal d'animaux de compagnie ou en être victime ?
Suivez ces quelques conseils :
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Méfiez-vous des chats et des chiens de race proposés à des prix inférieurs à leur valeur marchande.
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Soyez vigilants concernant les ventes via Facebook ou les plateformes sur le Web. Vérifiez en ligne, via la consultation d’articles de presse et d’avis d’anciens clients, la réputation de l’éleveur ou du refuge auprès duquel vous envisagez d’adopter.
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Contrôlez si l’éleveur est agréé en lui demandant son numéro d’enregistrement unique.
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Les animaux proposés à la vente ou mis à l'adoption doivent toujours être remis au nouveau propriétaire munis d’un passeport européen pour animaux de compagnie en cours de validité. Soyez vigilants concernant le pays qui délivre le passeport : il est par exemple suspect qu’un animal prétendument élevé dans un état membre soit vendu avec le passeport européen pour animaux de compagnie d’un autre état membre.
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Vérifiez l’âge constitue un élément-clé. Les chiots et chatons ne doivent pas être séparés tôt de leur mère, car cela aurait un impact négatif sur leur santé et leur comportement. En outre, un animal provenant d’un autre état membre doit être âgé d’au moins 16 semaines, en raison des règles d’administration du vaccin contre la rage.
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Soyez sur vos gardes si la livraison d’un animal d’un autre pays a lieu à un emplacement inhabituel comme une autoroute, un parking, ou une station-service.
Sources : Commission européenne – AFSCA
