Dans l’imaginaire collectif, le réflexe du dos d’âne pour casser les vitesses excessives semble d’une simplicité enfantine et d’une efficacité sans appel. Mais il faut en réalité tenir compte de nombreuses contraintes.
Installer des dispositifs ralentisseurs surélevés n’est pas techniquement si évident. Les passages répétés de véhicules légers ou lourds ont parfois tendance à les dégrader. Ils se transforment alors en pièges à vélos, cyclos et même voitures. Les gestionnaires de voiries et les entreprises qui les installent en ont heureusement tiré les leçons. Les nouveaux dispositifs souffrent moins de ces divers maux grâce à des guides et des fiches à destination des gestionnaires et des décideurs. A la demande de Bruxelles Mobilité, le Centre de recherches routières (CRR) a ainsi récemment rédigé un guide pratique pour l’installation de dispositifs ralentisseurs surélevés en Région de Bruxelles-Capitale.
De même, au fil du temps, un certain nombre d’effets indésirables sont apparus. Vibrations et bruits gênent parfois les riverains tandis que les passagers des transports en commun et des services de secours sont parfois fortement secoués.
Vous l’avez compris, on n’installe pas un dispositif ralentisseur surélevé sans suivre une procédure d’évaluation qui va déterminer si cette solution est opportune, et ce, en concertation avec les services de secours et les transports en commun.