Fake news : nous devons toujours vérifier l'info avant de la partager!

Les derniers chiffres concernant Facebook nous montrent qu'il est devenu le plus grand réseau social du monde puisqu'il compte désormais près de 2 milliards d'utilisateurs. L'occasion d'évoquer le rôle qu'il peut jouer dans la transmission de fausses informations, ce que l'on nomme désormais les " fake news ".

Les élections américaines et les élections françaises ont mis en évidence cette tendance et pour l'illustrer, une étude menée aux Etats-Unis qui permet de mieux la comprendre.

Les auteurs ont proposé, à un panel d'internautes, les informations de deux sites:

  • Associated Press, la grande agence de presse américaine;
  • Daily News Review.com, un site totalement inventé, qui n'existait pas avant.

Résultats : 49% des participants ont partagé une information du faux site parce qu'elle leur avait d'abord été proposée par un "ami" à qui ils faisaient confiance, rendant pour eux l'article juste et fiable. Par contre, si l' "ami", sur lequel ils avaient des doutes, leur proposait un article de l'Associated Press, 32 % ont déclaré ne pas croire à son contenu.

Conclusion: nous devons toujours vérifier l'info avant de la partager.

Dans un rapport récent, Facebook reconnait d'ailleurs être la cible d'acteurs malveillants qui tentent de manipuler l'opinion publique. Pour lui, ces opérations peuvent être menées aussi bien par des gouvernements que par des structures non étatiques.

Facebook a ainsi révélé qu'il avait fermé plus de 30.000 faux comptes en France depuis le 13 avril dernier soit, 4 jours avant le premier tour de l'élection présidentielle.

Il se base désormais sur les éléments suivants :

les faux articles qui se réfèrent à des faits mais qui ont pour but d'attirer le visiteur;

les faux comptes qui ont pour objectifs d'amplifier la diffusion;

la désinformation dans laquelle il classe une information imprécise ou manipulée mais que certains propagent volontairement.

Et Facebook a renforcé ses équipes pour pouvoir aviser des personnes qui ont été ciblées de la manipulation dont elles peuvent être l'objet. Les robots ont eux été programmés pour repérer les messages qui sont répétés ou encore un volume excessif de nouveaux contenus.

Source : Surfons tranquille

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