Fiers de mettre leurs connaissances technologiques au service des collègues

Chaque mois, des collègues témoignent de leur fierté de travailler pour notre organisation. En cette rentrée de septembre, nous mettons à l’honneur Sibylle et Kristof, membres de la Direction de l'information policière et des moyens ICT (DRI). Ils nous racontent leur métier, au service des membres du personnel actifs partout dans le pays.

Fiers de mettre leurs connaissances technologiques au service des collègues

La Direction de l’information policière et des moyens ICT (DRI) participe à la création de la police de demain en proposant de nouveaux produits digitaux en vue de répondre le mieux possible aux besoins des collègues et des citoyens. Cet objectif social a séduit Sibylle Le Roye qui a décidé de rejoindre la DRI en 2014. 

Titulaire d’un master en informatique, elle a entamé sa carrière dans une société de création de jeux vidéo, avant de se tourner vers un métier porteur de sens. « À mes débuts, j'ai travaillé dans l'équipe en charge des développements pour la Police Locale, sur un projet devant permettre aux policiers d’accéder aux informations qui leur sont utiles où qu'ils se trouvent. Et puis, j'ai rejoint l'équipe de recherche et développement, avec laquelle j'ai participé à la création et à la gestion d’outils transversaux communs à toutes les applications de la Police Intégrée. J’ai notamment veillé au renforcement de la sécurité d’accès aux applications policières en participant à l’évolution d’un outil nommé "RBAC", plus connu en interne comme "PolBACC", qui gère les droits des applications de la police et de nombreux web services utiles aux policiers. » 

Le travail de la DRI débute par une analyse des besoins de la cible et de la faisabilité technique de la solution, avant sa conception concrète. « Une fois que le cadre est posé, c’est à moi d’écrire les lignes de codes, d’effectuer des tests et de présenter le projet. Si le feu vert est obtenu, on déploie ensuite l’outil largement », explique la développeuse de 36 ans. 

Sibylle Le Roye
Implémentations

Des implémentations

En ce moment, la conception de la deuxième mouture de Police on web occupe beaucoup Sibylle. De nouvelles rubriques ont ainsi vu le jour sur ce site permettant de déposer des déclarations non urgentes en ligne. « C’est le cas des pages qui concernent les violences sexuelles ou encore du formulaire sur le phishing adressé aux policiers chargés de recueillir les plaintes », ajoute Sibylle. Pour mener à bien le projet, un groupe de travail Police-on-Web réunissant des représentants de la Police Intégrée et d’autres partenaires se retrouve régulièrement. 

Sibylle apprécie particulièrement la finalité de Police on web. « Il permet une économie de temps pour les citoyens et les policiers. Nous rendons ainsi service à tout le monde. »

Notons d’ailleurs que de nouveaux formulaires destinés aux citoyens sont en cours d'analyse à DRI en vue d’une intégration dans Police on web. « On en profitera pour continuer à améliorer l'expérience utilisateur de la plateforme », sourit-elle.

Fière de la police en général

À travers les projets auxquels elle contribue, Sibylle Le Roye est fière de pouvoir soutenir notre organisation. « Avant tout, je suis fière de faire partie de la police belge, de l’image que l’on renvoie, qui est bien meilleure que celle d’autres forces de l’ordre étrangères. Notre police est humaine et je suis heureuse de pouvoir aider les collègues au quotidien. »

Fiers de nos applications et de nos services

Titulaire d’un master en ICT, Kristof De Vos a commencé à travailler en 2002 à la police comme consultant externe ; en 2012, il a rejoint Egov et intégré DRI. En tant qu’analyste-programmeur, Kristof travaille principalement sur les applications GALoP et GALoP Lite (outils de gestion de l'agenda, enregistrement des heures travaillées et des congés, etc.). « La reprogrammation complète de GALoP Lite est un projet qui m’occupe depuis de nombreuses années », explique-t-il. « Techniquement, de nombreux changements sont intervenus, mais les aspects visuels ont également beaucoup évolué. Nous essayons de rendre le produit aussi attrayant et convivial que possible pour tout le monde. La solution est à présent up to date et intègre toutes les normes de DRI. C’est pour l’utilisateur final (enregistrement des prestations) que les changements ont été les plus importants. L’ancien GALoP va d’ailleurs disparaître à terme ; au cours des prochaines années, nous allons transférer toutes les fonctions, et donc l’intégralité de l’ancienne technologie, vers le nouveau GALoP Lite 2.0 ». Outre Kristof, GALoP occupe trois autres analystes-programmeurs et trois analystes, qui, avec le chef de projet, forment une équipe de huit personnes. Une équipe similaire travaille également sur l'application SaRA - où le personnel policier trouve notamment l'offre de mobilité.

Fiers de nos applications et de nos services
Galop Lite 2.0
Kristof De Vos et Sybille Le Roye entourés de deux collègues. A gauche : Vincent Mathieu et à droite : Philippe Glesner.

GALoP Lite 2.0 : un défi de taille

Kristof est fier de son travail, et plus particulièrement du récent GALoP Lite 2.0, auquel il s’est donné corps et âme pendant un an et demi. « Je travaille sur GALoP depuis plus de 20 ans. Nous avons déjà entièrement réécrit l’application deux fois ; nous allons maintenant le faire pour la troisième fois ! Mais ce qui nous rend le plus fiers, mes collègues et moi, c’est le fait que les applications fonctionnent bien, et que nous agissons avec rapidité et efficacité en cas de problème. Les services RH sont contents de nos services. C’est ce qu’il y a de plus gratifiant dans mon job : nous travaillons pour environ 50 000 personnes et faisons en sorte que tout fonctionne bien, que, grâce à nous, les primes soient payées à temps, par exemple ».

« Il y a quelque temps, les chèques-repas ont fait leur apparition : nous avons dû agir rapidement, car les délais étaient serrés. Nous avons travaillé d’arrache-pied et avons atteint notre objectif, même s’il restait quelques détails à régler. L’introduction du télétravail a également eu ses conséquences, dans le sens où celui-ci doit être encodé, donne droit à des primes, etc. Lorsque des modifications interviennent dans les textes légaux, les règles, etc. – je pense par exemple au travail flexible –, nous devons effectuer dans un premier temps une analyse des possibilités techniques pour GALoP et GALoP Lite. Mais il faut également se pencher à l'avance sur les conséquences : la Police Fédérale et la quasi-totalité des zones de la Police Locale utilisent les deux applications, mais pas toujours de la même manière... Nous devons donc toujours d’abord vérifier soigneusement si les éventuelles modifications n’auront pas d’impact négatif sur les autres utilisateurs. Les changements que nous introduisons ne peuvent pas être contre-productifs ».   

Les e-formulaires

Kristof est impliqué dans une série d’autres projets de grande envergure, tels que les e-formulaires. « La Direction du personnel (DRP) et le Secrétariat de la Police Intégrée (SSGPI) nous demandent régulièrement de nouvelles applications pour faciliter la vie du personnel. Un exemple récent : la modification de la procédure de demande de l’allocation de bilinguisme. Un autre chantier en préparation est celui de la demande d’interruption de carrière, qui va bientôt changer et deviendra plus facile ».

Enfin, Kristof tient à souligner que de nombreux chiffres et données sont communiqués au départ de GALoP, non seulement au sein même de DRI, mais aussi à d’autres directions et services. « Ces master data constituent la base de toutes les données du personnel. Elles intéressent par exemple le SSGPI et la Direction de la logistique, notamment pour le calcul des points d’habillement et la création des cartes de légitimation. De nombreuses données sont également communiquées à des fins de statistiques et de reporting