Les automobilistes et l’emploi des feux de croisement

Quel conducteur peut prétendre connaître exactement l'usage des feux de route et de croisement, les feux de position, les feux de brouillard, les feux de détresse et, depuis février 2011, les deux feux blancs de circulation diurne obligatoires sur les nouveaux véhicules ?



Rappelons les dispositions essentielles du code de la route (art 30), en commençant par l'utilisation des feux de croisement.



Les feux de croisement ?



Parfois appelés «codes», les feux de croisement éclairent la route en avant du véhicule, mais sans éblouir les autres usagers, ce qui est le cas des feux de route comme nous le verrons ultérieurement.



La portée des feux de croisement : environ 30 mètres.



L'allumage des feux rouges arrière est lié au déclenchement des feux de croisement.



Ne pas évidemment confondre les feux de croisement avec les feux de position ou «veilleuses» dont l'éclairage est insuffisant pour pouvoir conduire la nuit ou par mauvaise visibilité.



Quand devons-nous les allumer ?



• de nuit, entre la tombée et le lever du jour, même si la chaussée est suffisamment éclairée



Explication : par ciel bleu, nous pouvons observer deux moments clés de la journée : le lever et le coucher du soleil, c'est-à-dire le moment où le soleil apparaît ou disparaît à l'horizon.

L'aube précède le lever et le crépuscule suit le coucher du soleil. Faute de définitions plus précises, c'est au moment où le soleil se couche que nous devons allumer les feux jusqu'au moment où le soleil réapparaît. Quand les nuages nous empêchent de voir le soleil se coucher, nous allumons nos feux dès que, en fin de journée, la luminosité diminue.



• en journée, s'il n'est plus possible de voir distinctement jusqu'à 200 mètres.



Par exemple, en cas de ciel très nuageux, pluie, brouillard, neige ou dans les tunnels.





Claude De Bruyn, auteur de Feu Vert pour le permis de conduire

Christian Arnould, commissaire divisionnaire er

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