Ne laissons pas gagner les terroristes

Sans tomber dans la stigmatisation, tout signe de radicalisme ou agissement suspect doit être signalé à nos services de police.



Les attentats perpétrés à Bruxelles le 22 mars 2016 nous touchent tous de près ou de loin. Si nous pensons aux victimes et à leurs familles, nous devons continuer à vivre normalement, sans céder à la panique.

En tant que zone de police, nous devons poursuivre nos missions de prévention, de sécurisation, d'enquête et d'aide à la population afin de protéger la sécurité du citoyen de Couvin et viroinval ainsi que celle des personnes qui y transitent.

Le niveau d'alerte terroriste ayant été réévalué, ne vous étonnez pas de voir nos policiers lourdement armés, votre agent de quartier toujours équipé de son gilet pare-balles ou nos inspecteurs se déplacer constamment en binôme.

S'ils doivent aussi penser à leur sécurité, nos policiers vont redoubler d'efforts pour détecter les agissements suspects et les signes de radicalisation. Une tâche qui nécessitera l'aide de tout un chacun susceptible de percevoir ces indices. Car pour éviter que de tels évènements ne se reproduisent, il faut informer les services de police si vous avez des doutes quant à la radicalisation d'un individu. Nous pourrons ainsi prendre les mesures nécessaires qui s'imposent en la matière. Car si les enquêtes en matière de terrorisme relèvent de la compétence de la Police fédérale, les renseignements que les inspecteurs de la police locale leur transmettent sont indispensables. Attention cependant aux amalgames. Nous ne devons pas stigmatiser une partie de la population de par ses convictions religieuses. N'oublions pas que les terroristes sont des radicaux.

Face aux tragiques évènements du 22 mars, il est important de rester unis, soudés et en alerte. Et rappelez-vous : « L'union fait la force. »

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