Surfons Tranquille: Attention à l'usage permanent du smartphone et autres écrans...
C’est la rentrée et nos enfants vont bientôt retrouver leurs copains de classe. Il est vrai que, contrairement aux générations précédentes, ils sont souvent restés en contact grâce à cet appendice, désormais fixé en permanence dans la main et que l’on nomme un smartphone.
L’occasion aussi d’attirer l’attention de celles et ceux qui nous lisent à propos d’études récentes qui mettent en évidence certaines conséquences négatives de cette usage permanent du smartphone.
C’est l’Université de Hasselt qui a notamment démontré que les enfants qui regardent leur ordinateur, tablette ou télévision, durant plus de dix heures par semaine, risquent de développer, plus tard, des maladies cardiovasculaires et du diabète.
L’étude qui a été nommée " la cohorte de naissance limbourgeoise ", a été menée auprès de 1200 jeunes limbourgeois, nés en 2012.
Alors, bien sûr, il n’est pas dit que tous ces enfants vont développer les maladies citées mais il nous semblait intéressant d’attirer votre attention à ce sujet.
Autre risque, les problèmes de concentration et la difficulté de gérer le contact avec les autres. On parle ici de ces études britanniques qui mettent en évidence l’addiction que peut créer l’écran du smartphone et qui fait que, ne regardant plus les autres dans les yeux, les jeunes concernés ne peuvent plus comprendre les émotions liées aux expressions du visage de celles et ceux qui sont face à eux.
Dans le milieu scolaire, cela a un impact évident et ces constatations ont d’ailleurs poussé les autorités françaises à mettre en place une nouvelle législation qui interdit l'usage de tout objet connecté dans les écoles et collèges, avec des exceptions "pour des usages pédagogiques" ou les enfants handicapés. Le texte prévoit en outre de renforcer la formation des élèves à un "usage responsable" du numérique. Il est contesté par un certains nombre de structures mais, tenant compte des soucis qui nous ont été rapportés par certaines directions d’écoles en Fédération Wallonie Bruxelles, notamment en terme de harcèlement, il sera intéressant de suivre l’évolution de la situation en France dans les prochains mois.